Tanzanie : des mesures pour protéger une forêt « unique au monde »
Cette nouvelle va avant tout ravir tous les écologistes !
La Tanzanie a enfin décidé de protéger son écosystème forestier, unique en Afrique de l’Est. Les activités illégales telles que les abattages d’arbres et le braconnage d’éléphants et autres animaux menaçaient cette forêt.
Le gouvernement s’est donc allié avec plusieurs groupes de protection d’environnement pour créer une réserve naturelle de 6463 acres à Magombera. Leur but est de protéger la faune et la flore.
Par ailleurs, des études ont démontré que la forêt de Magombera allait disparaître, si la Tanzanie ne prenait aucune mesure pour la protéger.
« La protection de ces terres fait suite à plus de 40 ans de recherche et de consultation. Lorsque j’ai commencé à travailler dans la forêt il y a 15 ans, c’était un lieu déjà très important », a déclaré le Dr Andrew Marshall, chercheur à l’Université de York, en 2009.
La découverte de ces nouvelles espèces rares a influencé ce renforcement de soutien
Cette réserve naturelle héberge de nombreuses espèces rares et en voie de disparition. Notamment certains primates, éléphants, hippopotames, grenouilles à roseaux de Kilombero ainsi que le fameux caméléon de Magombera.
Les défenseurs de l’environnement militent sans relâche depuis les années 1970, pour la protection de ces animaux menacés d’extinction.
La Rainforest Trust qui est une organisation non gouvernementale, a participé au financement de ce projet a également mis en place un plan de gestion et de conservation de cette nouvelle réserve.
Le plan en question implique un engagement communautaire important d’environ 30 groupes tribaux et plus de 10 000 personnes installées à proximité de la forêt. Étant donné que la forêt de Magombera est un lieu vital pour les habitants qui vivent principalement de l’agriculture, les organisations font en sorte de les faciliter. Notamment en leur procurant des services qui empêchent toutes inondations et érosions des sols.
« C’est également un lieu important pour les communautés locales. Elles dépendent des terres adjacentes pour la culture du riz et du sucre. »
Les touristes pourront donc visiter la forêt et les droits d’entrée reviendront aux communautés locales pour leur offrir leur moyen de subsistance, selon Charles Meshack, directeur de la Tanzania Forest Conservation Group.
« Quoi qu’il en soit, c’est une réalisation majeure pour la conservation des forêts. Puisqu’elle aidera considérablement la faune et la flore et les habitants. »
Sources : Good News Network
Crédits photos : WETU
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